Azael HeimDall Forsat [100%, si je ne me trompe pas]

Azael est un être très seul, oublié des siens depuis longtemps. Depuis l'arrivée des morts-vivants, il ne cesse de se battre contre eux, non pas par vengeance, puisqu'il a bien des choses à leur reprocher, mais simplement pour éviter de ne rien faire de sa journée. Il est assez rusé, et réagit très rapidement aux changements de situation. Il peut lui arriver d'être cruel, mais il ne prend pas plaisir à faire mal aux autres sans raison.

Qualités:
Si l'on peut dire qu'il possède des qualités, c'est sans doute sa débrouillardise et son sens du discernement. Il ne fait jamais rien pour rien, le moindre de ses gestes est réfléchit, mais il ne passe pas non plus toute sa journée à se demander s'il devrait manger une banane ou pas.

Défauts:
Nombreux, trop nombreux. Il est incroyablement égoïste, n'ayant pas apprit la notion du partage étant jeune. Il peut se montrer cruel, sans exagerer. C'est aussi un vrai porc, il n'as aucune manière, puisqu'il a passé la majorité de sa vie à chasser dans les bois et dormir près d'un feu de camp, et le reste en prison psychiatrique. Bonjour l'éducation!

Armes:
-Un grand katana placé dans son dos. La lame mesure environ un mètre, tout en étant relativement légère. Il surnomme cette épée Kuro, c'est à dire noir, en japonais. Ceci n'est pas sans raison, la lame est effectivement noire, Azael ignore pourquoi. La lame porte une inscription seulement visible à la lumière de la lune, et elle se lit comme suit:

May our Blessings sever the tongue of the forsaken.

-Deux dagues, qu'il s'amuse à lancer aux ennemis à courte distance. Il prend un plaisir fou à lancer ces choses, mais grimace toujours lorsqu'il doit aller les reprendre. Elles sont tout à fait normales, outre le fait que des bouts de tissus sont attachés au pommeau, simple caprice de style.

-> quelques autres, vais finir plus tard :3

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Histoire:

Chapitre 01: L'hopital de Fimbul-Droïtschek.

Depuis trop longtemps, Azael était prisonnier dans un hopital psychiatrique, perdu dans le fin fond du trou-du-cul du monde... Depuis son arrivée, il s'efforçait d'oublier son ancienne vie. Avec toutes ces bêtes immondes dehors, il se jugeait en sécurité, cloitré dans une prison de deux mètres cubes.

Et ceci suffisait à lui donner envie de sortir. La sécurité laisse place à l'ennui, à plus forte raison si vous êtes incarcéré. Aujourd'hui était une journée spéciale. Ceci était simplement dû au fait qu'il partait de l'hopital. Personne ne retenait Azael HeimDall contre son gré. Il n'avait pas emprunté le nom d'HeimDall pour rien, la référence au dieu scandinave parlait d'elle même.

Une cloche retentit, annonçant l'heure du diner. Les prisonniers furent amenés dans la cafétéria. Heureusement, il y avait des frites à manger. Alors que le prisonnier 7-43B faisait la queue, il brisa la vitre le séparant des cuisinier d'un coup de poing nonchalant qui fit voler le verre, et le sang, en éclats. Les cuisiniers crièrent, Azael saisit le bac d'huile, et le versa directement sur la tête d'un autre prisonnier, sans émotion. Celui-ci commença à crier, et la chaos s'installa rapidement dans la feu-paisible prison.

Le nombre de gardien était franchement insuffisant, l'hopital étant privé, les propriétaires avaient préférés couper sur le nombre de gardes pour économiser. Ils étaient tout a fait incapables de maintenir la situation, et tout dégénéra bien vite. Tous les prisonniers, ou du moins ceux qui étaient en état de penser, ce joignirent à la cohue, et bon nombre d'entre eux y perdirent la vie. Azael se battit sans relâche pour accéder les bureaux et reprendre ses effets personnels.

Il arriva donc devant l'endroit tant recherché, et explosa la vitrine de la porte sans même vérifier si elle était barrée, et l'ouvrit de l'intérieur. Le directeur de l'établissement se leva, paniqué, et demanda au garde de s'occuper d'Azael. Avant que le garde dégaine son arme, le prisonnier avait déjà saisi un stylo sur une table proche, et l'envoya dans l'oeil gauche du pauvre. Le directeur se jeta sur l'arme, désormais au sol, mais fut interrompu par un fulgurant coup de pied sur la tempe qui le tua sur le coup.

Le criminel s'empara du pistolet et tua le garde de sang froid. D'autres viendraient sans doute, et les munitions n'étaient pas infinies. Il se dirigea ensuite vers une salle annexe, comme s'il savait parfaitement le plan de l'hopital psychiatrique. Une grande rangée de casiers se tenait devant lui. Il chercha un instant, et en trouva un noté 7-43B. Il explosa le cadenas avec l'arme, ouvrit la case et repris ses biens, à savoir un katanas, deux dagues et grand manteau noir, qu'il enfila sans attendre.

Azael se sentit renaitre, et repartit vers les combats, et commença à faucher gardes comme prisonniers. Une explosion retentit alors à l'aile Sud, et tous se retournèrent. S'agissait-il d'une brèche?

Cet instant d'égarement lui valut une balle dans l'épaule, gracieuseté d'un garde perdu au bords des larmes. Il était chétif, et tremblait comme une feuille. Comment avait-il pu être engagé ici? Surement était-il le fils du directeur, ou quelque chose dans le genre. Tant pis, c'est sans importance. Il cria, tira un second coup, qui passa à des mètres d'Azael, et ce dernier répliqua en lui lança nonchalamment une dague en plein coeur.

Le gros problème des dagues, c'est qu'il fallait toujours aller les chercher après les avoir lancées. Le prissonier, ou futur ex-prisonnier, se demanda s'il ne valait pas mieux y attacher une corde. Il se dirigea donc vers le pauvre homme étendu au sol, dégagea la lame d'un mouvement sec. Il y avait des cadavres partout, et les gardes n'avaient même plus envie de retenir les gardés. Malgré tout leur atirail réprésif, la cohue l'avait emporté sur leur petit nombre.

-C'est pathétique, n'est-ce pas?

Azael parlait à son katana. Il était bien conscient que la lame n'avait pas de conscience propre, mais à force de vouloir tant boire le sang des autres, il y avait surement quelque chose dans cette lame! Ou peut-être n'était-ce que lui...

Il détacha les yeux de l'épée et commença à courir vers le site de l'explosion, et ne fut pas déçut. Cependant, force était de constater la complexité de du chemin à prendre... Des snipers étaient situés sur le toit, ou quelque chose dans le genre, parce que les ''patients'' tombaient comme des mouches.

Deux solutions s'offrait à lui: soit il tentait sa chance, ou alors il trouvait un moyen d'exploser le plafond, de manière à ce que les snipers tombent avec, et meurent dans les décombres. Azael hocha la tête. La seconde option était trop longue, et beaucoup moins excitante. IL fonça donc tête baissée, et s'enfuit dans la neige, passant à côté de certains ex-incarcérés qui le regardait, ébahis par sa vitesse. Une balle siffla à son oreille droite, et partit même avec un petit morceau. Mais aucune balle ne le faucha. Son coeur battait à tout rompre, et il atteignit la forêt proche sans encombre...

Chapitre 02: Le projet

La première chose dont Azael se rendit compte lorsqu'il se retrouva seul avec lui-même, c'est que le monde dans lequel il vit était aussi, sinon plus, malade que lui. Les gens, atteints d'une maladie quelquonque, attaquaient sans raison l'ex-prisonnier. Evidemment, ceci ne lui posait pas vraiment de problèmes, a par bien sur, le fait qu'il n'est pas un robot, et le sommeil demeure primordial. Chose difficile, lorsque des morts-vivants hystériques tentent de vous mordre.

C'est alors, qu'une question survint: Est-ce que cette ''infection'' se répand seulement chez les humains, ou les animaux? Comme il était en pleine forêt, ceci aurait dû être facile à voir, mais curieusement, il n'y avait aucun animal dans le coin. Ou alors très peu, et ils étaient de vrais ninja.

Peut-être était-ce dû au fait que l'hopital psychiatrique était situé près de prypiat? L'incident Tchernobyl repousserait-il encore aujourd'hui la vie? Écoeuré par toutes ces questions, Azael prit sur lui de partir au loin, là ou l'air impur de prypiat ne lui causerait pas de maux de tête. Il se dirigea donc vers l'est, rencontrant toujours plus de villages abandonnés, d'infectés qu'il découpait sans difficulté, et de grandes routes perdues, désertées de leur petites boites en métal roulantes.

Un jour, il arriva au pied d'une montagne, avec des marches énormes et, semblait-il, sans fin. De nombreux cadavres d'infectés jonchaient les marches. Quel beau signe de vie! Contrairement aux autres, ces êtres n'ont pas étés tués avec un fusil... Plutôt avec une grande lame.

-Peut-importe qui vit là haut, cet endroit sera parfait.

Azael avait planifié de purifier ce monde, en fauchant l'infection comme n'importe quoi d'autre. Après tout, tous les êtres vivants réagissaient de la même façon devant ses lames, ils mourraient. Ces marches devaient bien mener quelque part, sans doute à un temple tibétain, puisque personne d'autre n'est assez fou pour construire si haut... A part les occidentaux, qui empilaient le métal pour faire des maisons qui embrassaient le ciel... L'être humain est vraiment malade.

Et cet endroit serait le phare de la grande purge.

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