La liberté, le désir le plus primaire de l'humain comme de l'animal

Voilà plus de six ans que Le Capitaine était conscient et cliniquement vivant dans sa cuve de stase. En fait, il ne connaisasit pas son nom, ni qu'il était là depuis six ans d'ailleurs. Un collier d'identification de soldat sur lequel était écrit "Le Capitaine" était son seul vêtement. Les scientifiques travaillant sur lui étaient ignoraient qu'il était conscient, mais lui, il le savait. Ces six dernières années lui ont paru comme un millénaire. Encore aujourd'hui, une odeur particulière l'obsède. Au cours de ses premiers jours avant d'être dans cette cuve, il avait eu son premier et son seul contact humain. Il ignorait que c'était ça, car tout ce qu'il gardait en souvenir était cette odeur car il était incapable de discerner quoi que ce soit avec ses yeux. Il avait envie de sortir plus que tout au monde. Il se demandait ce qu'il y avait de l'autre côté de cette cuve. Ce liquide dans lequel il baignait constamment, les tubes dans son corps et leur son régulier le rendaient fou. C'était plus qu'il était capable de supporter. Quitte à y laisser sa vie, il voulait absolument se rendre de l'autre côté du verre froid de cette prison.

Une simple odeur avait commencé cet intérêt, qui a finit par devenir un désir, qui a finit par devenir une obcession. Il n'avait qu'une seule information de ce monde étranger. Elle avait été cependant suffisante pour lui donner le gout de s'y perdre. De toutes ses forces, il maudissait ses entraves l'empêchant de bouger, ce tube allant tout au fond de sa gorge pour le faire respirer, cette matière semi-solide, semi-liquide dans laquelle il baignait. Il tentait de se débattre de toutes ses forces. Plus il maudissait toutes ces choses l'empêchant d'atteindre ce nouveau monde, plus sa colère grandissait, plus sa colère grandissait, plus il semblait devenir puissant.

L'un des scientifiques pionotant à son ordinateur à moitié endormit se mit à paniquer alors qu'il voyait Le Capitaine s'agiter dans sa cuve. Comme tous les autres, il savait de quoi il était capable et qu'il était en mesure de se libérer si jamais il se transformait. Ils savaient aussi quels dégats il pourrait causer... L'alarme retentit dans la pièce où il était gardé. Le vague son parving jusqu'aux oreilles du Capitaine, ce qui eut pour effet de le faire s'agiter encore plus. Ce monde nouveau se concrétisait au son de cette alarme. Peu à peu, sa peau se couvrait d'une épaisse fourure aussi blanche que ses cheveux. Peu à peu, sa transformation se compléta. Il réussit à se libérer des épaisses menottes de métal. Galvanisé par ce regain d'espoir, il frappait de toutes ses forces contre le verre. Le plexiglass commenceait à se fendre. Du liquide sortait des brèches qu'il réussissait à faire. Finalement, le verre se brisa et Le Capitaine fut emporté à l'extérieur avec l'eau. Il était enfin sortit de cette prison. Alors que lui jubilait de plaisir d'être simplement libre, les scientifiques s'affolaient et couraient dans tous les sens pour tenter de fuir.

Sa vision était très embrouillée, il tentait d'aller vers les taches de couleur qui bougeaient devant lui. En vain, elles avaient prit beaucoup d'avance sur lui et elles étaient trop loin. Avant qu'il ne puisse ateindre la porte menant à la sortie, une grande porte de métal descendit pour isoler la pièce. Voyant qu'il s'agissait d'un autre obstacle à sa liberté, Le Capitaine frappait de toutes ses forces dans l'espoir de la faire tomber. Il frappait, hurlait, s'arrêtait pour souffler, puis recommenceait. De l'autre côté, les scientifiques tremblaient comme des feuilles. Des bosses se formaient une à une dans la porte. Elle allait bientôt céder...

Le scientifique en chef reprit ses esprit... Ce n'était pas le moment de paniqué! Il devait prévenir les militaires ainsi que le compte de sang... Après tout, ceci devait être une arme de destruction massive... Un super-soldat. Cependant, ceci prouvait que c'était un échec et qu'ils allaient tous mourir s'ils restaient là... Ils étaient au nombre de neuf. Ils avaient été dix au départ, mais ce traitre de docteur est parti...

-Numéro 1 à 4: Aller éteindre les autres tubes de stazes... Si the captain s'est libéré, les autres le ferrons... Secteur 1, 4 et 9... Numéro 5 et 6: Prévenez les militaires... C'est notre chance de survivre...

Les coups dans le porte se firent de plus en plus rapide et de plus en plus fort... À la place de frapper la porte, il frappait un seul point dans la porte... Ce qui réduisait la résistence de celle-ci.

-Numéro 7 et 8: Allez voir le compte... Prévenez de l'échec de cette mission... Je vais aller mettre le système de sécurité en marche... Exécution!

Les scientifiques commcencèrent à courrir. Ils avaient parcourrus une bonne distance en trois chemin différent... La porte venait de scèdé... Un des scientifiques, qui était resté paralyser par la peur, fût écrasé et encastré dans le mur...

Il était enfin venu à bout de cet obstacle. Sa vision se clarifiait peu à peu depuis qu'il était sortit du tube de stase. Il n'avait pas vu le scientifique écrasé derrière cette porte. En fait, il ignorait encore le simple fait que d'autres humains existaient. Il se doutait quand même bien qu'il y aurait d'autres personnes comme lui s'il existait. Il pouvait sentir un air plus frais venant de l'un des couloirs et choisit donc de s'y aventurer. Il se mit à sprinter vers ce qui pourrait sembler la sortie, puis commencea à courir à quatre pattes. L'alarme qui résonnait dans tout le chateau lui faisait mal aux oreilles, mais c'était infiniment mieux que de ne rien entendre du tout comme quand il était dans cette cuve.

Il courait le long du couloir qui devrait mener en direction de la sortie, bien décidé à ne laisser rien ni personne le stopper. L'excitation face à cette liberté nouvelle devenait une frénésie. Il arriva face à une autre porte en bois. Il n'eut aucun mal à la détruire. Les débris de bois volèrent dans toute la pièce. Il s'arrêta pour sentir de nouveau autour de lui afin de prendre le bon chemin. Assuré, il se remit à courir dans un autre couloir. Un loup-garou dans le chateau du vampire, voilà une pensée plutôt étrange, mais encore, il ne savait pas qu'il était dans le chateau du compte de sang, pas plus qu'il savait qu'il était dans un chateau tout court. Il ne savait pas vraiment c'était quoi un chateau en fait... Il était un peu comme un nouveau-né explorant le monde. Un nouveau-né avec des griffes et des crocs et qui pèse plus de cent kilos de muscles.

L'alarme résonnait. Le chateau était en alerte. Des balles d'os sifllait à ses oreilles... Qu'est-ce que c'était? Il ne le savais pas, bien sûr... Mais son instinct lui dissait de les éviter s,il voulais voir l'extérieur... Les rayons de la lune étaient filtré par les fenêtres, mais le loup-garou ne le savais pas... Il continuait de courir à l'intérieur entre deux mur...

Devant lui se trouva une escouade de six soldats mutants. Leurs peaux étaient recouvertent d'os affuté et pointu. L'odeur du docteur étaient sur certains d'entre eux... Cependant, ils allaient tirer sur le the captain...

Il ignorait ce qu'étaient vraiment ces mutants, mais il savait au moins qu'ils ne lui voulaient pas du bien. Les balles sifflant autour de lui le rendirent dans un état d'excitation plus grand encore. Il ignorait pourquoi ces gens s'en prenaient à lui. Après tout, qu'avait-il fait de mal? Il sauta sur le mur pour s'y accrocher avec ses griffes. Il se mit à courir vers les soldats tout en remontant le mur pour arriver au plafond. Une fois en haut, il bondit sur l'un d'eux pour le désarçonner. Son instinct lui dit de partir vite avant que les autres soldats ne décident d'attaquer. Il bondit de sur le soldat pour continuer sa course folle dans les couloirs en zigzaguant.

Il attaquait plus les soldats simplement pour les stopper plutôt que les tuer. Son désir premier était de quitter cet endroit. Encore une fois, son instinct lui disctait de se diriger vers le haut. Le fait que l'odeur du Doc existe sur eux lui prouvait qu'il existait vraiment. Il savait très bien que ce n'était cependant pas eux.

The captain continua sa course folle vers l'extérieur... Il resentait l'exitation causé par la course, mais le fait que ses hommes tentent de le tuer gâchait un peu son plaisir... Un virage à droite... Un autre à gauche... Une porte blindé qui se refermait, mais il eu le temps de glisser sous elle pour éviter de foncer dedans...

Le chateau était en alerte... Le compte de sang savait qu'il était sorti... Mais voulais-il prendre le risque que ce dernier tue ses guerriers et soldats? Non... Laissé le sortir, mais qu'il pense l'avoir mérité... Nous le recapturons plus tard...

Le loup-garou courrait, mais il se retrouva dans une impasse... Des guerriers à droite, à gauche et derrière lui... Une lucarne représentant un ange arrivant sur terre pour la purifier grâce à la lumière de Dieu étaits sur le mur devant lui... Les rayons de la lune était filtré par l'oeuvre...

-Rend-toi! Tu ne peut pas t'échapper! Sauter par cette fenêtre serais de la folie pour n'importe quel homme!

Le Capitaine se mit à quatre pattes et montra les crocs tout en grognant pour intimider ses ennemis. Il comprenait que ces gens autour de lui lui voulaient du mal. Ils voulaient l'empêcher d'atteindre son but. Il ne s'attarda pas trop aux motifs de la lucarne, car il ne connaissait pas l'existence de Dieu, pas plus que celle du Diable. Les rayons de la lune captèrent cependant son attention. L'astre l'hypnotisait carrément. Il resta là, à le contempler. Les soldats croyaient probablement qu'il les avaient écouté et qu'il se rendait. Il s'écrasa au sol pour prendre son élan.

Il coura jusqu'au mur du fond pour s'accrocher au mur et y monter. Il bondit sur la lucarne pour s'y balancer. Bien entendu, les soldats ouvrirent le feu pour tenter de l'empêcher, mais malgré tout, Le Capitaine sauta de la lucarne en direction de la fenêtre, la main pointée en direction de la lune comme si elle se trouvait juste de l'autre côté. Il était bien décidé que rien ni personne ne l'arrêterait.

Les éclats du vitrail s'envolèrent avec lui. La lumière de la lune réfléchissait sur ses morceaux tout en laissant la beauté du moment: Liberté, je suis enfin là! L'air frais, les sons d'une forêt habritant des centaines, voir des milliers, d'animaux nocturnes... Tentant d'atteindre l'astre, les mains tendus, il devait faire face à la dure réalité: La gravité...

Il voulais l'astre dans ses mains, mais la chute l,éloignait de son but... Une chute qui semblait duré une éternité... Pourtant, il ne dura que quelques instants... La pointe d'un arbre se cassant sur son dos le remis sur ses pieds... Enfin, plutôt le fit réaliser qu'il devait cesser de regarder la lune pour ne pas se faire embrocher par un arbre...

(-1 pv pour l'arbre)

Le calme de la nuit et sa nouvelle liberté semblait carrément lui donner des ailes. Il pouvait sentir le vent contre sa peau alors qu'il tombait en chute libre. Il était redevenu humain. Étant beaucoup plus agile sous cette forme, il s'accrocha à tout feuillage et aux branches qu'il pouvait atteindre pour ralentir sa chute. Il avait réussit à atterir dans les grands arbres de la dense forêt entourant le chateau. Il resta dans cet arbre un certain pour contempler le ciel, les étoiles et la lune. Assis sur une branche, il femait les yeux pour laisser la brise nocturne l'envelopper. Il se laissa tomber par derrière pour se laisser tomber dans la végétation. Il se rattrappa avant de toucher le sol pour descendre au sol.

Une fois à terre, il pouvait sentir cette odeur venir d'un peu plus loin. Elle était ancienne, mais toujours très forte. Il se mit à sprinter à travers les bois. Sa vitesse était fulgurante malgré un mal de dos causé par sa chute sur un arbre. D'autres odeurs étaient portées par le vent. Beaucoup étaient semblables à la première. En fait, il se dirigeait en direction du village non loin du chateau du compte. Il était encore loin, mais plus les odeurs devenaient fortes, plus il accélèrait.

RIchard entra dans la maison du docteur dimitri. Celle-ci était abandonnée depuis près de 5 ans, et partout on pouvait y voir des traces de fouilles, comme si quelqu'un avait tenté avant l'immortel de le retrouver. Richard ne comprennait toujours pas pourquoi il se bornait à rechercher cet homme. Peut-être pour la simple et bonne raison qu'il s'ennuyait. Ses compagnons étaient morts depuis longtemps, et leurs corps n'étaient plus que poussière. Cette quête était la seule occupation qu'il avait.

Il commença à fouiller la demeure, espérant trouver des indices lui indiquant l'endroit où il se trouvait. Il avait été impliqué par mégarde dans cette aventure, alors que dans l'hélicoptère le ramenant de Chine, il était tombé sur l'expédition, et avait tenu à y participer. Aujourd'hui, tous gisaient ça et la, et la plupart n'étaient même pas décédé de sa main! Tout cela devenait ennuyeu. Il allait partir bredouille quand il entendit un bruit de course folle. Dans cet endroit isolé, l'endroit ou il se trouvait était la seule chose que quelqu'un ait vraiment pu vouloir atteindre. Richard souri, sentent le divertissement à quelque mètres de lui. il pris la chaise pivotante du docteur, la placa devant la porte, et se mit de dos, tout en mettant un chat empaillé tout droit sortit de son sac sur ses genous. Puis, il se prépara a recevoir le visiteur.

Le Capitaine courut à travers le bois, suivant à la trace l'Odeur. Il atteignit finalement la clinique délabrée du Docteur D. Depuis le temps, ses abrutis semblaient avoir été emportés. Après avoir senti l'odeur venant de tous les habitants du village tout près, il se rendit compte que l'Odeur qu'il cherchait, qui était la cause de sa nouvelle liberté, semblait être un être vivant tout comme lui. Il poussa la porte pour voir Richard, assit sur une chaise en train de flatter un drôle de machin. Il le contourna rapidement pour aller dans les autres pièces. L'Odeur était ancienne, mais toujours bien présente. Il leva la tête pour mieux "scanner" l'endroit de son odorat. Il savait qu'il approchait de son but. En arrivant pour sortir, il tomba nez à nez avec Richard une deuxième fois.

Celui-ci était encore dans le chemin. Il devait probablement trouver le fait que The Captain était complètement nu ce qui était assez déconcertant. Sur son collier d'identification, seuls les mots "Le Capitaine" étaient gravés dessus. Après un certain temps d'essai, il réussit à articuler quelques mots.

-Qui... Es-tu?

Il s'exprimait en un dialecte difficile pour Richard à comprendre, car il parlait en allemand. Durant son temps passé dans cette cuve, seules les fonctions les plus basiques, comme la parole, lui avaient été implantées. Son répertoire de langues était très limité du fait qu'après tout il n'avait été conçu que pour être une arme. Une arme qui ne pense pas, qui ne se questionne pas, qui ne fait que se battre pour son maitre. Hors, il venait en contradiction avec toutes ces directives. Tous les autres comme lui qui étaient dans les cuves réagiraient-ils comme lui? Était-il le seul à cause qu'il était en quelque sorte la "pièce maitresse" de ce projet? Ou encore parce qu'il avait eut un premier contact avec le monde extérieur avant d'être arrivé dans le tube de stase?

RIchard, triste de ne pas avoir pu faire son introduction théatrale, fut heureux d'avoir une nouvelle chance. Il leva la main, index pointé vers le haut, et dit:

-Attend!

Il fit pivoter la chaise pour que le dossier le cache entièrement. »Il dit d'une voix caverneuse, usant des bases d'allemands qu'il avait appris de ses défunts compagnons alors qu'ils enquêtaient en Allemagne:

-Je vous attendait.

Puis, il piviota lentement, flattant le chat enmpaillé, et dit:

-Je suis Richard, Maître du carnage! Empereur de l'immortel! Roi des cadavres! Président, vice-président, trésorier, membre fondateur et seul membre du cercle des cannibales disparut! Préposé au recrutement des bureaux de la mort! Seigneur de la dance! Maitresse du magma!

Pour pontifier ce dernier titre,m il fit apparaitre des flammes dans ses mains vides.

-Et toi, qui est-tu pour ainsi t'introduire dans la maison d'un homme que je recherche? Serais-tu un de ses amis? Où un de ceux qui l'ont capturé? Dans ce cas, ou est-il! Et dépêche toi, je suis très mauvais en interrogatoires!

Voyant que l'homme était confus par ses paroles, il se leva, et dit lentement, tout en résistant à l'envie de le calciner, sentant que ce nouveau venu pouvait peut-être l'aider:

-Que... fais-tu... ici?

Le Capitaine resta planté là à écouter Richard, sans trop comprendre de quoi il parlait. Ce n'est que quand Richard fit apparaitre des flammes dans ses mains qu'il réagit. Il bondit en arrière en s'écrasant au sol tout en se tenant en équilibre sur ses jambes et une main pour dévoiler ses crocs à Richard et se mit à grogner. Il découvrait pour la première fois le feu, qui alarme généralement un animal et le fait que Richard en faisait apparaitre ainsi de nulle part dans ses mains était des plus impressionant pour lui. Le fait que Richard obstruait la seule sortie n'aidait en rien son cas, car c'est dans ces cas qu'un animal devient des plus violents.

-Dégage... Hors... Mon chemin!

Il s'écrasa au sol pour prendre son élan et sauter vers Richard de toute sa vitesse pour tenter de le saisir et le plaquer contre le mur à côté. Il émit un autre grognement. Alors qu'il allait attaquer Richard, il se rendit compte ce qu'il était en train de faire. Ce pourquoi le compte de sang l'avait fait créer, il ne l'acceptait pas. Même s'il ne connassait pas le compte, il sentait que sa présence n'était pas naturelle tout comme cette aggressivité qui l'envahissait en ce moment. Il regarda autour de lui, affolé. Il lâcha Richard et ses griffes régressèrent pour redevenir des ongles normaux et ses crocs en firent de même.

-Partir loin... Retrouver personne... Avoir été ici...

Il se mit à sprinter pour partir par la porte et disparaitre dans la nuit. Il ne connaissait rien de ce monde. La seule chose sur laquelle il pouvait compter était son instinct. C'était une chance pour lui que cet instinct animal était très développé. En d'autres circonstances, s'il n'était pas une bête traquée, il aurait certainement réagit d'une tout autre façon. Contre toute attente, il n'était pas le monstre que Dracula semblait avoir voulut créer.

Captain respirait l'odeur de celui qu'il pensait être le seul être qui pouvait l'aider. Il courait donc dans la forêt toujours dans son costume d'Adam... Il sentait l'odeur de son ''maître''... Même s'il ne le considérait pas comme tel, mais plutôt d'un ami... Il sentait aussi l'odeur des gardes ayants été en contact avec cet homme... Ils approchaient... Il devait fuir ou les combattres... Mais il n'aimait pas le combat et tentait de ne pas succomber à ses tentations... Son nez le menait à l'extérieur de la forêt, mais il sentait que quelque chose clochait... Quoi? Il l'ignorait, mais son instinct lui dissait que quelque chose n'allait pas...

Richard suivi cet homme étrange au parlé si hésitant et décalé. Il ne savait pourquoi, mais il sentait qu'il pouvait trouver où se trouvait le docteur. Cet homme avait quelque chose de bestial, de canin même. L'immortel en déduisit donc que c'était peut-être une des expériences du doc D, et qu'il se servait de son odorat pour le localiser. Mais il courait vite dans les bois, et richard le perdit bientôt de vue. Mais les branches brisées et les herbes piétinées formaient une piste aussi claire qu'un sentier. Il le suivi donc jusqu'à une clairière ou l'étranger semblait humer l'air. Il en profita pour utiliser une technique qu'il avcait développé durant son temps libre ces 5 dernières années. Il utilisa sa maitrise de l'électricité pour crée une énergbie cinétique statique, qu'il utilisa pour coller les bras et les jambes du capitaine à son corps. Un peu dans le même principe du ballon de caoutchouc frotté sur la tête, mais dans des proportions exponentielles. Il s'approcha ensuite de sa victime , affolée par ce phénomène. Il regarda droit dans ses yeux interrogateurs et lui dit calmement:

-Calme toi, je ne te veux aucun mal. C'est seulement que tu cours trop vite poru que je te rattrape, et je ne veux pas que tu t'enfuis.

La contraction des muscles du détenu sembla se relâcher un peu. Richard compris qu'il ne représentait plus une aussi grande menace. Il continua, heureux à l'idée d'avoir capté l'attention de son auditoire:

-Je ne sais pas pourquoi, mais moi aussi je chercher le Doc D. Et ne me demande pas pourquoi je sais que tu le recherche, ça non plus je n'en ai pas conscience. Mais ensemble, je suis sur que nous pourrons le retrouver, et que nous le sauverons. Mais il faut que tu aille moins vite. Je ne te suivais que parce que tu ne sais pas couvrir tes traces. Alors, tu veu bien m'aider?

Tout commes les flammes qui étaient apparues dans les mains de Richard, être bloqué ainsi l'avait totalement affolé une fois de plus. Il se débatit en vain pendant que Richard parlait. Une fois qu'il l'avait relaché, il avait bondit un peu plus loin pour émettre un léger grognement. Il le fixa d'un regard un peu vide pendant un certain temps avent de réagir. Le nom du Doc D n'éveillait pas grand chose dans son esprit, mais il se dit que si cet homme étrange était arrivé au même endroit que lui, il parlait probablement de l'Odeur. Il se tenait toujours un peu accroupit à quatre pattes. Il devait probablement préférer cette position à être debout.

-Odeur est Doc D... Sauver? Aider.

Il leva la tête vers les profondeurs des bois. Richard n'y aperçu rien, mais Le Capitaine y avait très bien entendu quelque chose. Après tout, ses sens comme l'odorat et l'ouïe étaient énormément plus développés que ceux de n'importe quel humain. C'était peut-être un petit animal ou quelque chose du genre, mais il avait également sentit des poursuivants même en arrivant ici. Il y avait du danger dans les parages et ils les retrouveraient certainement s'ils restaient ici tous les deux.

-Partir... Danger ici.

Il se remit en route, plus lentement cette fois. Il fit un léger signe de la tête pour lui faire comprendre de le suivre. Il continuait naturellement de suivre l'odeur du Doc D dans l'espoir de le retrouver. Elle était très faible et il devait faire de nombreuses pauses pour tenter de la retrouver. Elle était pourtant bien existante. L'étrange groupe progressait lentement mais surement à travers la forêt. Si ce dernier était en mesure de suivre une odeur vieille de cinq ans ainsi, il devait se dire qu'Il lui serait effectivement bien utile quoique légèrement instable.

Le présentiment se disperça... Les créatures de cette forêt avaient cessé de vouloir leurs peaux... Un de ses individus étaient dangereux, mais s'attaquer au deux étaient suicidaire... Ils décidèrent de passé leurs chemins et l'ambiance de cette forêt lugubre cessa d'être étouffant... Capitaine devait se rendre compte que, s'il ne savait pas qui il était, les autres le craignaient car il était puissant... Même s'il n'était pas un être cherchant la mort et la destruction, les animaux, eux, ne le sentaient pas ainsi... C'était dommage, mais c'était la vie...

Ils continuèrent de marcher. Les gardes du compte de sang étaient loin et ne pourraient pas les ratrappers. Ils avaient presque traversé la forêt au complet et le jour commença à se lever...

La réaction des animaux à son passage le portait à se questionner. Il ne se jugeait pourtant pas comme quelque chose de bien dangereux. Quand il avait agrippé Richard, il avait cependant éprouvé une agressivité qu'il n'aurais jamais cru être capable d'éprouver. Il n'aime pas faire mal aux autres pour la simple raison qu'il n'aime pas en éprouver. En arrivant à l'orée de la forêt, il pouvait voir des plaines s'étendre à perte de vue. Il regardait ce paysage, bouche bée. Le monde lui semblait beaucoup plus vaste qu'il n'aurait pu se l'imaginer.

Il commenceait un peu à perdre l'odeur du Docteur D du fait que l'un des derniers endroits qu'il avait visité était la défense des fous. Comme il n'avait fait que traverser cette plaine une seule fois, l'odeur avait disparut depuis longtemps. Il pouvait cependant sentir quelque chose d'autre pas trop loin de la forêt. Quelques lumières étaient visibles de là. Il s'agissait d'un petit village au loin. Il s'en approcha, assuré de trouver quelque chose concernant le Doc D.

Un manoir délabré était là. L'état de la bâtisse était déplorable et la porte avait volé de ses gonds. De nombreux animaux avaient envahis la place pour predre la nourriture, mais ils étaient loins depuis longtemps. Des éclats de verre étaient présents tout autour de la maison et des traces d'incendie était présent. Maintenant, la nature tentat de reprendre le dessus en ayant un arbre qui avait poussé au milieu de la maison et qui avait percé le toit... Voici ce que voyais le capitaine et Richard...

Richard suivit tant bien que mal cet homme nue qui courait dans la forêt à une vitesse effarante. Comment un homme en tenue d'adam pouvait-il fendre le mur de végétation les entourant avec une tel;le vélocité, l'immortel ne pourrait dire. Surtout que les branches basses et les plantes épineuse devait lui lacérer la peau à chaque pas. Mais c'était peut-être une bonnes chose, car l'odeur ds plaies et du sang s'en échappant permettait à richard de retrouvewr son compagnon de fortune lorsqu'il le perdait de vue. inlassablement, ils avancèrent, comme fuyant un invisible ennemi, ne témoignant sa présence que par la lueur mauvaise de leurs yeux. L'ennui, c'est que le puissant Maitre de l'immortel ne pouvait pas non plus voir ces yeux.

*Dommage, pensa-t-il, j'avais justement une petite faim...

Continuant dans le sillage de l'homme au vocabulaire si peu développé, le mage arriva dans une clairière dans laquelle se trouvait une charmante maisonnette qui semblait avoir été aménagée par Richard lors de l'un de ses après-midi ou il s'adonnait à ces campagnes «agressives» de publicité pour une entreprise d'aménagement intérieur qu'il avait créé. Pour une raison inconnue, cela n'avait pas fonctionné, comme sa boucherie, sa firme de démolition, son cabinet de médecin, son entreprise de réparation de tuyauterie et sa boutique de fleurs... Encore une fois, ce nudiste humait l'air, accroupit tel un chien. L'archimage commençait d'ailleurs à lui trouver un caractère plutôt canin.

*Oh! Si c'est une sorte de chien ou de loup, je pourrait me faire accepter comme mâle alpha! Oui, ca pourrait me faire quelque chose pour m'occuper une fois que ma mission de sauvetage sera terminée!

Tout en s'imaginant à la t^te d'une meute d'homme-chiens, il rejoignit son futur soufifre et lui demanda:

- Et maintenant? Par où il faut aller? J'espère qu'il y aura des corrompus ou des humains, je commence à avoir une fringale. J'avalerais tout! Sauf de l'ombrageux, c'est vraiment indigeste.. Alors?

Capitaine était bel et bien couvert de plusieurs plaies superficielles. Richard fut surprit de voir celles-ci se refermer à vue d'oeil. Il semblait avoir en effet une capacité de régénération bien supérieure à celle de l'humain. Il ne semblait pas vraiment être incommodé de ces menues blessures qui cicatrisèrent pour disparaitre aussi rapidement qu'elles étaient apparues.

Capitaine s'approcha sans quelque trace de doute que ce soit. Il huma l'air du bâtiment délabré. Malgré la forte odeur de cendres et de brûlé, il pouvait y déceler quelque chose. Le Doc D devait avoir resté ici il y a de ça longtemps. Il s'engouffra à l'intérieur pour chercher cet endroit. Fouillant à travers les décombres. Sa recherche pouvait avoir l'air chaotique, mais il explorait une à une les pièces de façon méthodique et rapide.

Un lourd grondement le fit relever la tête. Il regarda au loin une immense explosion bleutée. Bien qu'elle semblait loitaine, elle était tout simplement gigantesque. Un vent puissant frappa de plein fouet la forêt et de nombreux débris se trouvant à l'intérieur furent balayés. Il avait beau ne pas savoir grand chose de ce monde, il se doutait que c'était loin d'être naturel. Un peu comme les flammes que Richard avait fait apparaitre auparavant. Il s'aggripa à tout ce qu'il pouvait atteindre. Une fois l'onde de choc passé, il continua de fixer l'horizon marqué par cette explosion.

(Je laisse Richard répondre avant de prendre le relais)